En 2009 une première fois, je débarquais à Calais, et j’ai toujours du mal à croire à ce que j’ai vu. J’ai photographié — misère, détresse, souffrance. Puis ils sont arrivés et ils ont brisé la « jungle ». Ils on dit que le problème était réglé.
Mais elle est revenue, la misère du monde, comme une phalène cognant contre le filament de la lampe, s’agglutiner au bord du détroit. En 2015 et 2016, j’y suis retourné. C’était plus grand, plus organisé, plus impressionnant. Puis ils sont arrivés et ils ont brisé la « jungle ». Ils on dit que le problème était réglé.